Premiers éléments du Baromètre 2019 de la Petite Enfance
17 juin 2019Boulogne-Billancourt, le 17 juin 2019 – EY et Cekoia ont présenté aujourd’hui, aux Deuxièmes Rencontres de la FFEC, les premiers éléments du « Baromètre 2019 de la Petite Enfance ».
Les cabinets de conseil EY Advisory et Cekoia sont en train de réaliser, pour la FFEC, le 1erBaromètre de la Petite Enfance.
Reposant sur une analyse économique, sociale et territoriale rigoureuse du secteur, en comparaison avec les situations dans plusieurs pays européens, le Baromètre fera le point sur les besoins des familles en matière d’accueil de la petite enfance, l’offre existante et à venir dans les systèmes publics, privés et associatifs, ainsi que les principaux enjeux de financement pour les acteurs publics, les entreprises et les familles.
En amont de cette parution à l’automne 2019, EY et Cekoïa ont présenté aux entreprises adhérentes de la FFEC et aux acteurs institutionnels du secteur (Ministère des Solidarités et de la Santé, Caisse Nationale d’Allocations Familiales, Association des Maires de France, etc…) l’avancement de leurs recherches.
46% des parents qui gardent eux-même leurs enfants auraient souhaité une autre solution
Les premiers constats partagés au cours des Deuxièmes Rencontres de la FFEC ce 17 juin 2019 :
- Sur l’attente des familles: les solutions d’accueil formel restent insuffisantes pour répondre à la demande des familles, une famille sur deux (52%) souhaitant un mode d’accueil externe à la famille pour son enfant et près d’une famille sur trois (32%) n’obtenant pas satisfaction. Surtout, 46% des parents qui gardent eux-mêmes leur enfant auraient souhaité avoir accès à une autre solution(source TMO-Régions 2017, analyse EY-Cekoïa).
- Sur le système français dans le contexte européen: La France est marquée par un système d’aides financières particulièrement complexe, cumulant de nombreux dispositifs. Elle est l’unique pays européen cumulant allègement fiscal, allocations familiales et chèques familles. (source : Benchmark EY-Cekoïa – 2019)
La FFEC rappelle que selon le prix Nobel d’économie James Heckman, l’investissement dans la Petite Enfance est l’investissement éducatif le plus « rentable » pour la société[1]. En effet, les modes de garde collectifs favorisent le développement des capacités cognitives, d’expression et la confiance en soi des enfants, ce qui contribue à les préparer aux attentes de l’école. Or moins d’échec scolaire, c’est moins de difficultés sur le marché du travail et, donc, un risque de pauvreté à l’âge adulte atténué[2].
Une récente étude menée par l’Inserm démontre que la fréquentation de la crèche entraine pour les jeunes enfants moins de difficultés émotionnelles ou relationnelles[3].
Contact presse : Elsa HERVY Déléguée générale – 06 38 54 49 73 elsahervy@ff-entreprise-creches.com
Emmanuel Macron, 13 septembre 2018 : « la bataille qu’il nous faut conduire aujourd’hui, c’est celle d’une réforme en profondeur des modes de garde, les gardes d’enfants de 0 à 3 anssont ce moment, ce lieu essentiel de l’apprentissage de la vie, de cet éveil cognitif, de ce qui permettra à l’enfant d’avoir plus de chances, à l’adolescent, de mieux s’orienter, et à l’adulte de s’en sortir, et de déjouer cette fatalité que j’évoquais tout à l’heure ; les lieux de garde doivent devenir ces endroits accessibles à tous, quel que soit son revenu ou son adresse, ou le langage, le développement, l’empathie, la confiance en soi se construisent, avec des effets durables sur toute la vie. »
A propos de la FFEC :
Créée en 2006, la Fédération Française des Entreprises de crèche réunit les entreprises proposant des services d’accueil pour les jeunes enfants de moins de 6 ans. Avec 600 entreprises adhérentes représentant près de 46 000 places de crèches en France et employant 19 000 salariés, la FFEC a pour mission de promouvoir un développement de qualité des modes d’accueil collectifs de jeunes enfants par des entreprises privées. Dans l’intérêt de l’enfant et pour toujours répondre et surpasser les attentes des parents, la FFEC multiplie les démarches et les initiatives auprès des partenaires institutionnels et publics pour dynamiser la politique sociale du secteur et contribuer à la création et au maintien de structures d’accueil de qualité.
[1]Travaux cités dans le rapport Terra Nova du 31 mai 2017 « Investissons dans la Petite Enfance – l’égalité des Chances se joue avant la maternelle »
[2]http://www.voxeurop.eu/fr/2017/petite-enfance-5121588
[3]Consultable ici : https://jech.bmj.com/content/72/11/1033
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